Le désordre comme une pause dans la volonté de tout maîtriser. Une ponctuation dans le temps et dans l'espace de nos existences bien réglées. Le désordre comme un arrêt nécessaire dans un processus de développement, pour offrir un lieu où peuvent respirer les nouvelles choses à jaillir.
Quelques troncs de chêne, assemblés presque comme s'ils étaient tombés naturellement les uns sur les autres. La structure ainsi formée propose une multitude d'occasions de s'assoir ou de s'installer. Certaines instables comme une balançoire, d'autres plus confortables, aucune dont l'usage soit univoque. Comme si un accident naturel offrait la possibilité de se poser, de s'amuser pour les enfants (jeunes ou vieux), de contempler ce qui nous entoure. Un offre ouverte aussi bien aux amoureux venu pique-niquer (ou se bécoter), à la vielle dame qui vient nourrir les pigeons, qu'aux enfants qui les éparpillerons bientôt par leurs jeux. Un espace ou peuvent se côtoyer les générations sans trop se gêner, les endroits où l'on peut s'installer sont nombreux et bien distincts.
Ce banc est visible au Fourneau Saint Michel (St Hubert) dans le cadre du Maili-Mailo culturel les 28 et 29 mai.
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